Du mieux-être vers le bien-être

     Lorsque l’on fait référence à la qualité de vie dans le domaine de la santé, la définition communément citée est celle publiée par l’OMS en 1993 :

 "La qualité de vie est définie comme la perception qu’un individu a de sa place dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C’est donc un concept très large qui peut être influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique et son niveau d’indépendance, ses relations sociales et sa relation au éléments essentiels de son environnement” 

(World Health Organization, 1993). 

On peut distinguer deux groupes de critères pour évaluer la qualité de vie 

  • Signes objectifs : c’est ce qui est quantifiable par des mesures : évolution des signes cliniques, degré de sévérité d’un handicap fonctionnel, évolution de cicatrisation, mesures biologiques, mesures par imagerie médicale …
  • Signes subjectifs : c’est la perception du malade ; son vécu et les représentations de sa maladie, son traitement, sa santé. On peut ainsi s’interroger sur les objectifs et aspirations du patient, le contexte de vie familial, amical, professionnel, l’état psychologique, les ressources sociales, financières, la capacité d’adaptation, de compréhension, le vécu de la douleur, du handicap…

     Pour l’OMS, l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques est une priorité. Cette approche englobe tant les éléments médicaux que les déterminants de santé et concerne la santé physique (signes objectifs) comme la santé psychique (signes subjectifs). Pour retrouver une qualité de vie optimale, chez les patients atteint de maladie chronique, il est nécessaire d’associer la prise en charge médicale à un accompagnement psychologique. (OMS octobre 2005)