S’il est bien un symptôme commun à la majorité des pathologies chroniques, c’est bien la douleur ! Environ 12 millions de français souffrent de douleur chronique, avec des répercussions sur leur moral, leur travail, leur scolarité, leur vie de famille…bref, sur leur quotidien ! Selon la définition officielle de l'Association internationale pour l'étude de la douleur (IASP),
"la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes"
La douleur est subjective, elle peut être ressentie de façon plus ou moins intense selon les individus et leur degré de sensibilité, et cela est en grande partie, génétique ! On parle de douleur chronique, quelles que soient sa localisation et son intensité, lorsque la douleur :
Lorsqu’elle devient chronique, la douleur devient une maladie en tant que telle, quelle que soit son origine. La douleur chronique est fréquemment associée à des facteurs de renforcement qui participent à son entretien comme :
Les composantes de la douleur
La douleur est un phénomène complexe et subjectif et donc difficile à quantifier, d’autant plus que sa description est largement influencée par le contexte culturel, social et familial. Afin de l'évaluer, on examine trois principales composantes :
- Sensorielle ou physique : la description de la douleur peut être spécifique à une pathologie ou alors être plus diffuse. Elle peut être biaisée par l’état psychologique et les effets secondaires d’un traitement en cours. On examine les circonstances dans lesquelles la douleur est apparue, sa localisation et les moments de la journée où elle s'exprime.
- Psychologique : comme elle est récurrente, la douleur chronique engendre souvent des troubles anxiodépressifs qui se manifestent entre autres par une vulnérabilité, une fatigue majeure, une apathie et un isolement. On observe parfois aussi des signes d’hypochondrie, des symptômes psychosomatiques et des perturbations cognitives qui faussent l’interprétation de la douleur.
- Comportementale : la douleur engendre parfois de la toxicomanie. La quête d’un traitement miraculeux peut en effet pousser le ou la patient(e) à jongler avec des cocktails de médicaments de plus en plus « forts ».
La perception de notre état de santé et le ressenti de la douleur résulte de l’intrication de 3 composantes : la physiologie, la psychologie et la vie sociale
Il est nécessaire pour retrouver du « bien-être » de considérer ces 3 composantes